
Ménopause et santé mentale : traiter les troubles de l’humeur
Share
Et si le plus grand bouleversement de la ménopause ne se voyait pas forcément ?
Pas dans le miroir, ni sur les courbes du corps en voyant que l’on a prit un peu de poids, mais dans cette tempête intérieure, plus discrète, plus pesante. Ce brouillard mental qui s’installe sans frapper, ce fil de patience qui casse plus vite, cette sensation étrange d’être à côté de soi-même. La ménopause, on en parle très souvent à travers les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les douleurs dans le bas du ventre ou les cycles qui se dérèglent puis disparaissent.
Mais ce qu’on dit moins, c’est qu’elle peut aussi toucher à l’humeur, la joie, le calme, la confiance que l’on a en soi… car oui, ce grand changement fatigue le corps, mais aussi l’esprit. Peut-être que vous ne reconnaissez plus vos réactions, que vous passez du calme à la colère sans raison apparente ou que vous avez le sentiment d’être submergée sans vraiment comprendre pourquoi. Ce que vous vivez n’est ni exagéré, ni anormal. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’hormones, mais d’un changement global qui touche à la fois le physique, le psychique, l’émotionnel, et même l’identité.
- C'est quoi la ménopause mentale ?
- Quels sont les symptômes de la ménopause mentale ?
- Pourquoi la ménopause agit sur notre humeur ?
- Est-ce que la ménopause joue sur le moral ?
- Est-ce que la ménopause joue sur le caractère ?
- Est-ce que la ménopause fait déprimer ?
- Comment retrouver le moral à la ménopause : les solutions naturelles et efficaces
- Retrouver le sourire lors de cette étape importante de la vie
Ce que nous appelons la ménopause mentale : cette dimension invisible, mais bien réelle. Ce poids sur les épaules qui ne se mesure pas, ce sont des troubles de l’humeur qui surgissent alors que tout va bien dans votre vie… et c’est précisément pour cela qu’il est essentiel de poser des mots sur ces ressentis.
Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est réellement ce flou mental, et surtout, les pistes concrètes pour retrouver de l’espace dans votre esprit, les idées claires. Car même si cette étape secoue, elle n’a rien d’une impasse !
C’est quoi la ménopause mentale ?
La ménopause ne se vit pas uniquement dans le corps car bien souvent, elle commence dans la tête. Vous vous sentez à fleur de peau ? Moins patiente que d’habitude ? Un rien vous irrite ou vous bouleverse ? Ce que vous ressentez n’a rien d’anormal : ce sont les effets de ce qu’on appelle la ménopause mentale. Et selon le ministère de la santé, 87 % des femmes âgées de 50 à 65 ans sont touchées par ces symptômes…
Ce terme, bien qu’il ne soit pas médical, désigne les troubles de l’humeur et du comportement qui apparaissent à cette période. Il ne s’agit pas uniquement de fatigue ou de stress, c’est un vrai déséquilibre émotionnel, causé par la baisse brutale des hormones comme les œstrogènes et la progestérone.
Comme avec l’insomnie, cela peut provoquer une instabilité émotionnelle, une hypersensibilité, des sautes d’humeur, une irritabilité ou même une perte de motivation. Ce type de réaction est courant, mais rarement reconnu, les symptômes de la ménopause liés au moral restent encore très silencieux dans les discours médicaux traditionnels.
En réalité, votre cerveau, votre humeur et votre capacité à gérer le quotidien sont tous influencés par les changements physiques que vous traversez. Et quand la chimie hormonale s’effondre, c’est tout l’équilibre de la santé mentale qui peut vaciller.
Ce phénomène touche également aux troubles de l’affectivité : on se sent plus vulnérable, moins en confiance, on développe même un retrait social, et surtout, on subi une baisse de libido avec notre partenaire. Mais cette phase n’est pas une faiblesse, elle est seulement le signe de changements hormonaux profonds !
Quels sont les symptômes de la ménopause mentale ?
Comme nous l’avons déjà expliqué, les effets de la ménopause ne s’arrêtent pas aux symptômes physiques classiques, car dans l’ombre, d’autres symptômes plus discrets, mais tout aussi puissants peuvent bouleverser votre quotidien. Voici les principaux symptômes de la ménopause mentale, tels que décrits par de nombreuses femmes :
- Sautes d’humeur incontrôlables : l’un des signes les plus fréquents est ce changement d’état émotionnel qui peut surgir sans prévenir. Vous êtes calme, puis agacée, puis soudainement triste… en quelques minutes. Ces troubles de l’humeur rendent le quotidien imprévisible et épuisant, pour vous comme pour vos proches.
- Une forte irritabilité : tout vous semble plus lourd, plus agaçant. Des petits bruits, une remarque anodine, un imprévu… tout devient source de tension. Ce n’est pas un défaut de caractère : cette irritabilité est souvent liée au déséquilibre hormonal et à la fatigue accumulée.
- Fatigue mentale : nous venons de l’évoquer... même après une nuit correcte, vous vous sentez vidée, accompagnée d’une fatigue extrême. Les pensées sont plus lentes, vous avez du mal à vous concentrer, à organiser vos idées, ce brouillard mental est courant et accentue le sentiment de perte de contrôle.
- Hypersensibilité émotionnelle : les émotions sont plus vives, plus intenses. Une phrase qui ne vous aurait jamais affectée auparavant peut aujourd’hui vous bouleverser. Cette instabilité émotionnelle peut donner l’impression d’être à fleur de peau en permanence.
- Perte de motivation et de plaisir : ce qui vous stimulait autrefois comme les sorties, projets, loisirs, vous semble désormais inintéressant, presque comme si vous n’avez jamais aimé le faire. Cette baisse de motivation n’est pas de la paresse, c’est un vrai signal de fatigue à la ménopause, parfois associé à une détresse émotionnelle plus profonde.
- Dépression : chez certaines femmes, les bouleversements hormonaux ne provoquent pas seulement des fluctuations d’humeur, mais déclenchent un mal-être plus profond, plus tenace. Si la tristesse devient quotidienne, si vous perdez l’envie, l’élan, et que tout vous paraît lourd ou inutile, cela peut indiquer une dépression…
- Stress et anxiété : même sans événement particulier, une inquiétude latente s’installe. Ce stress chronique devient une toile de fond qui fatigue autant le corps que l’esprit. Il peut s’accompagner de tensions physiques ou de troubles du sommeil tenace.
- Troubles de la mémoire et de la concentration : ces troubles de la mémoire où vous oubliez un mot, un rendez-vous, ou lorsque vous perdez le fil d’une phrase. Ces petits oublis sont fréquents à cette période, et s'expliquent par les modifications hormonales qui influencent les fonctions cognitives.
- Baisse de l’estime de soi : avec les changements physiques, la prise de poids, les rides, ou la baisse de libido, votre rapport à vous-même peut se fragiliser. Cela affecte la santé mentale, et renforce l’impression de ne plus être la même à vos yeux.
- Isolement émotionnel : fatiguée de devoir vous expliquer, vous vous repliez parfois sur vous-même. Et comme ces symptômes sont invisibles, vous vous sentez incomprise, parfois même coupée du monde. Ce retrait social est souvent le reflet d’un besoin profond de repos… mais qui peut aussi devenir un véritable piège.
Pourquoi la ménopause agit sur notre humeur ?
Ce que vous ressentez n’est pas un hasard.
Si votre humeur vous échappe, si vos émotions prennent le dessus sans prévenir, ce n’est pas parce que vous êtes « trop sensible ». C’est parce que plusieurs mécanismes, à la fois biologiques, neurologiques, psychologiques et sociaux, s’activent en même temps pendant la ménopause.
Cette période agit comme un tremblement de terre intérieur. Elle vient perturber vos repères, modifier vos équilibres internes, et parfois vous faire perdre pied sans que vous puissiez l’expliquer. Il est important de comprendre que ces bouleversements sont normaux, et qu’ils ont des origines précises.
Dans les sections qui suivent, nous allons explorer ensemble les différentes raisons pour lesquelles la ménopause peut affecter votre humeur, votre stabilité émotionnelle, et plus largement votre santé mentale.
Le bouleversement hormonal : un séisme intérieur
Le premier facteur, et sans doute le plus connu, c’est la chute des hormones sexuelles : principalement les œstrogènes et la progestérone. Ce changement radical ne touche pas uniquement la fertilité ou le cycle menstruel, ces hormones jouent aussi un rôle majeur dans la régulation des émotions.
Les œstrogènes, par exemple, agissent directement sur la production de sérotonine, l’un des neurotransmetteurs responsables de l’humeur et du bien-être. Quand leur niveau s’effondre, la régulation émotionnelle devient plus difficile : vous pouvez ressentir plus de tristesse, moins d’enthousiasme, ou encore avoir du mal à garder votre calme. C’est un peu comme si le thermostat interne de vos émotions était déréglé.
La progestérone, elle, a une action plus apaisante : elle joue un rôle de modérateur en agissant sur les récepteurs GABA du cerveau, un neurotransmetteur qui favorise la détente et le sommeil. Lorsqu’elle chute, on observe une augmentation de l’irritabilité, de l’agitation, et parfois des troubles du sommeil… autant de facteurs qui favorisent l’apparition de troubles de l’humeur.
C’est ici que le rôle des hormones prend tout son sens : leur déséquilibre fragilise les bases sur lesquelles reposait votre stabilité intérieure. Résultat ? Les émotions deviennent plus imprévisibles, plus intenses… et souvent plus épuisantes à gérer.
Le cerveau se réorganise
Ce que l’on sait moins, c’est que le cerveau aussi traverse une période d’adaptation pendant la ménopause.
Certaines zones clés, comme l’amygdale (centre des émotions) ou l’hippocampe (mémoire, apprentissage), sont directement influencées par les hormones car quand celles-ci chutent, ces zones perdent une partie de leurs repères.
Cela peut entraîner une baisse des capacités de concentration, une plus grande réactivité émotionnelle, ou encore cette sensation de brouillard mental que décrivent beaucoup de femmes. Le cerveau cherche un nouvel équilibre, mais ce processus prend du temps, et peut générer une vraie instabilité émotionnelle en attendant que les circuits se réorganisent.
En résumé, ce que vous ressentez n’est pas une faiblesse, mais le résultat concret d’un cerveau en plein chantier. Un peu comme un logiciel en mise à jour, il peut buguer temporairement… mais il finit toujours par se stabiliser !
Une étape identitaire déstabilisante
La ménopause n’est pas qu’un bouleversement hormonal : c’est aussi une période où votre identité vacille. Ce que vous vivez intérieurement ne concerne pas seulement vos émotions, mais touche aussi la perception que vous avez de vous-même, de votre place, de votre rôle.
Pendant des années, vous avez peut-être été définie (en partie) par votre féminité, votre capacité à donner la vie, votre énergie physique. Et tout à coup, sans que vous l’ayez choisi, ce chapitre se referme. Même si vous ne le vivez pas comme une perte au sens strict, il s’agit d’une transformation profonde. Pour certaines, cela peut réveiller des questions restées en suspens : Qui suis-je aujourd’hui ? Qu’est-ce que je veux ?
S’ajoute à cela le regard des autres, parfois maladroit, parfois silencieux.
Dans une société qui valorise la jeunesse et la performance, le passage à cette nouvelle phase peut renvoyer à un sentiment d’invisibilité, voire de dévalorisation. Ce choc identitaire a un réel impact sur la santé mentale et sur l’estime personnelle pendant cette période de la ménopause
En bref, il ne s’agit pas simplement d’une étape biologique.
C’est un moment de doute, de repositionnement personnel, souvent inconfortable, mais aussi potentiellement libérateur, si on lui laisse la place d’exister pleinement.
La fatigue chronique et les troubles physiques
Il est difficile de garder l’équilibre émotionnel quand on est constamment épuisée. Or, la fatigue liée à la ménopause ne se résume pas à un simple coup de mou, c’est une lassitude profonde, qui résiste au repos, et qui s’accompagne souvent d’un lot de maux physiques.
Cette fatigue peut être la cause de plusieurs facteurs : dérèglement du sommeil (insomnies, réveils nocturnes), sueurs nocturnes, douleurs diffuses, tensions musculaires… votre corps est mobilisé en permanence pour s’adapter à un nouvel équilibre, ce qui l’épuise. Et quand le corps est vidé, le mental suit. La moindre contrariété devient plus difficile à gérer, les émotions remontent plus vite à la surface.
Les changements physiques eux-mêmes : douleurs articulaires, brûlure vulvaires, bouffées de chaleur, peuvent aussi altérer la perception de soi et accentuer les troubles de l’humeur. Vous vous sentez moins “vous-même”, et cela impacte directement votre moral.
L’isolement émotionnel et le manque de reconnaissance
Il y a quelque chose de particulièrement dur à vivre lors de la periménopause : l’impression de ne pas être entendue. Vos émotions changent, votre comportement aussi… mais autour de vous, peu de monde semble vraiment saisir ce que vous traversez. On vous conseille de relativiser, de prendre du recul, comme si ce que vous ressentiez n'était pas tout à fait légitime.
Ce décalage crée un fossé : petit à petit, vous parlez moins, vous intériorisez. Et sans vous en rendre compte, un isolement émotionnel s’installe. Pas forcément très visible de l’extérieur, mais pourtant bien réel. Un repli discret, causé par la sensation d’être incomprise, voire invisible.
Ce sentiment est d’autant plus fort que la société parle peu, ou mal, de la ménopause… on en fait un sujet gênant, presque tabou. Les troubles de l’affectivité, pourtant fréquents à cette période, restent dans l’ombre. Le manque de reconnaissance institutionnelle et sociale n’arrange rien car il laisse les femmes seules avec leurs doutes, leur culpabilité, leur fatigue, sans cadre pour les accompagner.
Or, ce silence peut peser autant que les symptômes eux-mêmes.
Ne pas se sentir soutenue alourdit la charge mentale, alimente l’anxiété, et fragilise encore plus la santé psychique. Ce n’est pas le mal-être en soi qui isole… c’est le fait qu’il ne soit pas reconnu.
Est-ce que la ménopause joue sur le moral ?
Oui, et de manière significative pour beaucoup de femmes.
Ce n’est pas juste une petite baisse de régime passagère : il s’agit d’un impact profond, parfois durable, sur l’équilibre émotionnel. Lorsque les œstrogènes chutent, la production de sérotonine aussi appelée l’hormone du bonheur, diminue : moins d’élan, moins de légèreté, une tendance à voir les choses de façon plus sombre ou découragée.
Ajoutez à cela la fatigue physique, les bouleversements corporels, les troubles du sommeil et un certain isolement, et vous obtenez un cocktail qui pèse lourd sur le moral. Il ne s’agit donc pas d’une coïncidence si vous vous sentez plus irritable, plus triste ou plus vite découragée… ce sont les effets du corps, du cerveau et du contexte de vie mélangés.
Est-ce que la ménopause joue sur le caractère ?
Elle ne change pas votre caractère, mais elle agit clairement sur votre façon de réagir, de ressentir et d’interagir.
Vous pouvez vous surprendre à être plus impulsive, plus susceptible, ou au contraire plus distante. Ce n’est pas que votre personnalité a changé : c’est que votre seuil de tolérance émotionnelle a été abaissé par la fatigue, le stress et le déséquilibre hormonal.
On parle ici d’une instabilité émotionnelle temporaire, mais marquée.
Des traits de caractère comme la patience, l’enthousiasme ou la sociabilité peuvent s’atténuer, simplement parce que l’organisme a moins de ressources pour les exprimer. Cela peut créer un vrai décalage entre qui vous étiez et qui vous avez l’impression d’être en ce moment.
Est-ce que la ménopause fait déprimer ?
Elle peut, oui, dépression et ménopause peuvent aller de paire.
Même si toutes les femmes ne vivent pas une dépression pendant la ménopause, un grand nombre ressentent une fragilité émotionnelle qui peut évoluer vers un état dépressif si elle n’est pas accompagnée. Selon une étude menée en 2023 par le Global prevalence of depression in menopausal women, 35,6 % des femmes ménopausées présentent des symptômes dépressifs…
Il ne faut pas confondre coups de blues passagers et symptômes dépressifs installés. Si vous ressentez une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour ce qui vous plaisait, un sentiment de vide ou des troubles du sommeil, il peut s’agir d’une dépression ménopausée.
C’est une forme de dépression bien spécifique, mais reconnue dans le monde médical car elle mérite une attention sérieuse, et surtout un accompagnement !
Nous avons d’ailleurs déjà écrit un article de blog complet sur la dépression pendant la ménopause, n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil afin de vous informer sur le sujet.
Comment retrouver le moral à la ménopause : les solutions naturelles et efficaces
Ressentir un mal-être pendant la ménopause ne signifie pas que vous devez l’endurer en silence. Même si cette période est marquée par des déséquilibres hormonaux et émotionnels, il existe aujourd’hui de nombreuses approches pour vous aider à retrouver un état plus serein, plus stable, et surtout, plus fidèle à vous-même.
Il ne s’agit pas de chercher une solution miracle, mais de combiner des petits ajustements, des choix éclairés et des gestes simples du quotidien qui peuvent avoir un vrai impact sur votre santé mentale et votre équilibre émotionnel. Parfois, ce sont des habitudes à reprendre ou de soutien à oser demander.
Dans les parties suiventantes, nous allons explorer trois grands leviers naturels et complémentaires : l’hygiène de vie (alimentation, mouvement, sommeil), les solutions naturelles et hormonales, et enfin le soutien psychologique, trop souvent oublié mais essentiel...
Hygiène de vie et alimentation
On sous-estime souvent la puissance des habitudes quotidiennes. Pourtant, l’une des clés les plus simples et les plus efficaces pour retrouver le moral à la ménopause, c’est de reprendre en main son hygiène de vie. Pas de révolution drastique, mais des ajustements doux, réguliers, qui rechargent le corps… et l’esprit.
L’exercice physique, par exemple, est un allié précieux.
Une marche quotidienne, une séance de yoga doux ou de natation peut suffire à relancer la production d’endorphines, les hormones naturelles du bien-être. Ces moments d’activité, aussi modestes soient-ils, favorisent aussi un meilleur sommeil, un métabolisme plus stable et une humeur plus équilibrée.
Du côté de l’assiette, certains aliments nutritifs de la ménopause peuvent avoir un effet direct sur l’équilibre émotionnel : oméga-3 (poissons gras, noix, graines de lin), magnésium (amandes, chocolat noir, légumes verts), protéines végétales et aliments riches en phyto-œstrogènes comme le soja.
À l’inverse, il peut être utile de limiter la caféine, les sucres rapides et l’alcool, qui accentuent souvent l’irritabilité ou les troubles de l’humeur… tout comme la cigarette d’ailleurs !
Ces ajustements ne suffisent pas toujours à eux seuls, mais ils constituent une base solide, souvent négligée, sur laquelle d’autres solutions plus ciblées peuvent venir s’appuyer.
Les solutions naturelles
Lorsque le moral vacille, que les émotions débordent ou que la fatigue devient écrasante, les femmes se tournent de plus en plus vers des traitements naturels pour soulager les effets de la ménopause mentale. Et à juste titre : certaines approches douces peuvent offrir un vrai soulagement, sans effets secondaires lourds.
Parmi les plus connues, on retrouve les plantes médicinales comme le millepertuis (reconnu pour ses effets sur les symptômes dépressifs légers), la sauge (utile contre les bouffées de chaleur) ou encore la valériane et la passiflore, idéales pour apaiser les tensions et faciliter le sommeil. Les huiles essentielles (comme la lavande vraie ou l’ylang-ylang) peuvent également soutenir le bien-être émotionnel au quotidien lorsqu’on les diffuse dans notre espace de vie.
Mais il existe aujourd’hui des solutions encore plus innovantes : Héra, par exemple, est un dispositif nouvelle génération pensé pour soulager les femmes qui traversent la ménopause. Il ne s’agit pas d’un traitement médicamenteux, ni d’une hormone de substitution, mais d’un outil de cryothérapie qui diffuse des vagues de froid ciblées, là où le corps en a besoin.
Ce que Héra apporte, c’est un soulagement immédiat, notamment pour les bouffées de chaleur, mais aussi une sensation de confort et de reprise de contrôle sur son corps. Il a été conçu non seulement pour les femmes ménopausées, mais aussi pour celles qui subissent des bouffées de chaleur pendant les règles ou durant les fortes chaleurs estivales.
C’est une belle illustration de ce que peuvent offrir les traitements non hormonaux et surtout non invasifs à la ménopause : du soulagement, sans bouleverser encore plus un corps déjà en pleine transition.
Les traitements hormonaux
Lorsqu’on parle de ménopause, les solutions hormonales font souvent partie des premières options proposées. C’est ce qu’on appelle le traitement hormonal substitutif (ou THS), qui consiste à réintroduire dans l’organisme des hormones, généralement des œstrogènes, parfois combinés à de la progestérone, pour compenser leur chute naturelle.
Ces traitements peuvent s’avérer très efficaces pour soulager un grand nombre de symptômes de la ménopause, y compris les troubles émotionnels : anxiété, irritabilité, fatigue mentale, voire certains symptômes dépressifs légers. En rétablissant un certain équilibre hormonal, ils permettent parfois de retrouver une stabilité émotionnelle plus rapidement.
Mais ce type de thérapie ne convient pas à toutes les femmes. Elle nécessite un bilan médical complet, des examens réguliers, et peut être contre-indiquée en cas d’antécédents familiaux de cancer hormonodépendant, de troubles cardiovasculaires, ou encore de pathologies spécifiques.
Par ailleurs, ce n’est pas une solution magique. Si le déséquilibre émotionnel est aussi lié à des facteurs psychologiques, identitaires ou sociaux, les traitements hormonaux ne pourront pas tout régler. Ils peuvent soulager, mais ils ne remplacent ni l’écoute de soi, ni le travail intérieur souvent nécessaire à cette période de transformation.
En bref, c’est une piste intéressante à envisager, mais elle doit toujours être accompagnée d’un suivi médical attentif… et surtout, complétée par d’autres leviers plus naturels et plus doux.
Soutien psychologique et lien social
Parler, être écoutée, se sentir comprise : cela peut paraître simple, mais c’est souvent ce qui manque le plus aux femmes qui vivent la ménopause mentale. Le soutien émotionnel est pourtant l’un des piliers du mieux-être à cette période.
Consulter un psychologue ou un thérapeute spécialisé dans les transitions de vie peut faire une vraie différence. Pas pour guérir quelque chose, mais pour mettre des mots sur ce que vous traversez, donner du sens aux émotions, et retrouver une forme de cohérence intérieure. Ménopause et aides psychologiques sont encore trop souvent dissociés, alors que les effets de ce travail psychologique peut avoir des résultats plus qu’efficaces.
Au-delà de l’accompagnement professionnel, il y a aussi le pouvoir du lien. Celui qu’on crée ou qu’on entretient avec ses proches, ses amies, ses collègues. Être entourée par des personnes bienveillantes, capables d’écouter sans minimiser, aide à sortir de l’isolement émotionnel. Cela permet aussi de relâcher la pression, de se sentir plus légère… tout simplement.
Et parfois, il suffit d’un geste, d’un mot, d’une attention.
Alors, pourquoi ne pas profiter de la fête des mères pour offrir plus qu’un cadeau traditionnel ? Que ce soit à votre mère, votre épouse, votre soeur ou une femme que vous portez dans votre coeur, offrez-leur quelque chose qui soulage, qui apaise, pendant cette période de la préménopause, la périménopause ou de la postménopause qui les a tant faites souffrir… offrez leur l’appareil Héra.
Et comme nous souhaitons vous remercier d’être arrivée jusque là, profitez d’ailleurs de 35% de réduction avec le code MAMAN20 !
Retrouver le sourire lors de cette étape importante de la vie
Le plus difficile dans ce que vous vivez, ce n’est peut-être pas ce que vous ressentez… mais le fait de devoir le vivre en silence. Ce flou émotionnel, cette fatigue qui colle à la peau, ces sautes d’humeur que vous ne contrôlez plus, tout cela n’est ni exagéré, ni imaginaire. C’est réel, profond, et surtout, c’est partagé par bien plus de femmes qu’on ne le croit.
La ménopause et ce brouillard mental n’a rien d’une faiblesse. C’est une phase de transition, parfois inconfortable, mais qui peut aussi ouvrir un nouvel espace : celui du recentrage, de la reconquête, et du soin de soi. Car derrière le désordre apparent, il y a une possibilité de transformation, de rééquilibrage, de liberté nouvelle.
Vous n’avez pas à choisir entre souffrir en silence ou médicaliser à outrance. Entre les solutions naturelles, les approches psychologiques, les soins du corps et les nouvelles innovations, il existe aujourd’hui des moyens doux, adaptés, et surtout respectueux de qui vous êtes. Le secret c’est de vous écouter et d’oser prendre soin de vous, sans culpabilité.
Il ne s’agit pas de redevenir celle que vous étiez, mais de devenir pleinement celle que vous êtes maintenant : forte de vos émotions, de votre vécu, et de ce nouveau chapitre que vous avez toute légitimité à écrire… à votre façon !
FAQ
Quand se termine la ménopause ? La ménopause est officiellement considérée comme terminée lorsqu’aucune menstruation n’a été observée pendant 12 mois consécutifs. Cette étape marque la fin définitive de la fertilité. Toutefois, il est important de noter que certains symptômes de la ménopause, notamment liés à l’humeur, au sommeil ou à l’énergie, peuvent persister bien après cette période. La postménopause peut durer plusieurs années, durant lesquelles les troubles de l’humeur peuvent encore se faire sentir, même si leur intensité tend à diminuer progressivement.
Quelles sont les 3 phases de la ménopause ? La ménopause s’étend sur trois grandes phases :
- La préménopause : c’est la période de transition, souvent la plus instable. Les cycles deviennent irréguliers, les premières bouffées de chaleur et troubles du sommeil apparaissent, et les émotions deviennent plus imprévisibles.
- La ménopause : elle correspond à l’arrêt complet des règles pendant 12 mois. C’est une bascule hormonale définitive.
- La postménopause : cette phase commence après un an sans règles. Les changements physiques et psychologiques se stabilisent, mais certains effets, notamment sur la santé mentale, peuvent perdurer.
Pourquoi suis-je si irritable à la ménopause ? L’irritabilité pendant la ménopause est directement liée au déséquilibre hormonal, en particulier à la chute des œstrogènes et de la progestérone. Ces hormones influencent la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle central dans la gestion de l’humeur. Quand leur taux diminue, votre seuil de tolérance émotionnelle baisse aussi. À cela s’ajoutent d'autres facteurs comme la fatigue chronique, les troubles du sommeil ménopause, les douleurs physiques ou les bouffées de chaleur, qui viennent renforcer cette sensation d’être constamment à fleur de peau
Quel est l’impact psychologique de la ménopause ? La ménopause peut avoir un impact profond sur la santé mentale. Au-delà des symptômes physiques, de nombreuses femmes ressentent un déséquilibre émotionnel important : sautes d’humeur, anxiété, baisse de motivation, sentiment d’isolement ou symptômes dépressifs.